En marge de la très belle exposition que le MAD Paris consacre au centenaire de 1925, j'ai découvert 𝑫𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒍𝒖𝒙𝒆, écrit en 1929 par Paul Iribe, figure clé de l’Art déco.

Au crépuscule des années folles, ce texte prophétique pointe la fragilité du savoir-faire artisanal face à une production industrielle de masse et plaide la cause visionnaire de la “Marque France”.

En matière de design, comme en général, Philippe Starck a l’habitude de dire que «𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧».

Et c’est bien ce que fait depuis 3 ans le JAD, en encourageant la création artisanale en coopération. Ici, les pratiques s’enrichissent en dialoguant.

Ce dimanche matin, des malfaiteurs ont accédé à la galerie d'Apollon du Musée du Louvre par une fenêtre donnant quai du Louvre et ont dérobé neuf pièces de la collection de bijoux de Napoléon et de l’Impératrice : collier, broche, diadème…

𝐻𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑖𝑟, 𝑗'𝑎𝑖 𝑣𝑢 𝑃𝑎𝑢𝑙 𝐶𝑙𝑎𝑢𝑑𝑒𝑙 𝑎̀ 𝑆ℎ𝑎𝑛𝑔ℎ𝑎𝑖, 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝐽𝑜ℎ𝑛 𝑃𝑒𝑟𝑠𝑒 𝑎̀ 𝑃𝑒́𝑘𝑖𝑛, 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́ 𝑅𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛 𝐺𝑎𝑟𝑦 𝑎̀ 𝐿𝑜𝑠 𝐴𝑛𝑔𝑒𝑙𝑒𝑠, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝐽𝑒𝑎𝑛-𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡𝑜𝑝ℎ𝑒 𝑅𝑢𝑓𝑖𝑛 𝑎𝑢 𝐵𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑙. 𝐸𝑡 𝑗'𝑎𝑖 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑎𝑝𝑒𝑟𝑐̧𝑢 𝐴𝑙𝑏𝑒𝑟𝑡 𝐶𝑜ℎ𝑒𝑛 𝑎̀ 𝐺𝑒𝑛𝑒̀𝑣𝑒...

En réalité, j'étais au Mobilier national qui inaugurait 𝐋𝐞𝐬 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬, une très belle exposition sur le thème de "L'Ambassade de demain".

Vous vous souvenez de vos “années pâte à modeler” ?

Oui, vous vous en souvenez… de l’odeur d’abord, doucereuse... puis de la sensation de la pâte souple et élastique entre vos doigts, parfois un peu racornie et piquée de petits grains de saletés à force d'être malaxée…

Vous vous souvenez des formes prodigieuses auxquelles vous donniez vie : des zoos entiers et des planètes très lointaines !

Sans outil demandant une habileté particulière, vous aviez ce pouvoir magique d’imaginer des mondes, cette liberté fascinante de créer à partir de la matière.

La matière, par quoi tout commence, avec quoi tout prend forme.

Vendredi soir dernier, j’étais invitée au salon 𝘼𝙧𝙩𝙞𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙙’𝙚𝙭𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚, un salon autant animé par la générosité de ses créateurs Miguel Duterrier et Isabelle de Lasteyrie que par l’enthousiasme des artisans qui y étaient réunis dans une sélection pointue.

Quel plaisir de ressentir chez chacun le bonheur authentique d’y prendre part et la ferveur d’un partage sincère ! 

Un sujet porteur s’est imposé au fur et à mesure de mon parcours durant la Paris Design Week.

Celui du siège.

Le siège, c’est l’exercice de style par excellence du créateur de mobilier.

Hier soir, Jérémy Pradier-Jeauneau a métamorphosé l'Hôtel de la Marine –de la cour jusqu'à la loggia– pour nous embarquer dans la traversée labyrinthique de son imaginaire onirique…

Quelle chance et quelle impatience de profiter à chaque rentrée de la 𝘗𝘢𝘳𝘪𝘴 𝘋𝘦𝘴𝘪𝘨𝘯 𝘞𝘦𝘦𝘬 avec sa promesse de belles rencontres et de coups de cœur inattendus !

Elle démarre aujourd'hui et se déroule jusqu'au 8 septembre, et un peu au-delà pour certaines expositions.

Jaime Hayon, président du jury Design Parade à la @villa Noailles, est un artiste et designer qui définit son travail comme un « artisanat extrême ».

Deux espaces nous immergent dans son univers coloré et ludique où les limites de la céramique, du bois, du verre et du métal sont sans cesse testées, repoussées, et parfois brisées dans un élan artistique pur, qui se concrétise ensuite dans une forme fonctionnelle.

Président du jury du Festival toulonnais, Harry Nuriev ne décore pas, il habille les intérieurs. Sa scénographie, dans la veine de son mouvement « transformisme », détourne et réemploie les objets à de nouveaux usages.

Voici enfin le symbole Ⓓ, pour « design », qui permet de signaler qu’une création plastique ou graphique représentée bénéficie d’une protection au titre du droit des modèles et dessins enregistrés.

𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐣𝐞 𝐠𝐚𝐥𝐨𝐩𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝐚̀ 𝟔𝐡𝟑𝟎 𝐮𝐧 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐧 ?

Pour assister à la dernière matinée de l'édition 2025 de l’𝘈𝘤𝘢𝘥𝘦́𝘮𝘪𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳-𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 organisée par la Fondation d'entreprise Hermès, dédiée au 𝙥𝙖𝙥𝙞𝙚𝙧.

𝑄𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑣𝑒́𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑠𝑖 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑚... j'ai ressenti de douces extases devant la grâce poétique de créations à l'infinie délicatesse.
Chacune d'entre elles est un imaginaire à explorer, un petit univers à rêver.

𝑅𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 ℎ𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑖𝑟, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑏𝑟𝑖𝑡𝑎 𝑎𝑢 𝑋𝑉𝐼𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒, 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢'𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠𝑒, 𝑙𝑒 𝐺𝑎𝑟𝑑𝑒-𝑀𝑒𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙.
À l’Hôtel de la Marine, on célébrait la création en début d'année du pôle public des Manufactures nationales, regroupant le Mobilier national et Sèvres - Manufacture et Musée nationaux ainsi que huit autres ateliers, manufactures et musées.

J'ai découvert cette semaine le métier le plus rare et le plus poétique au monde... ✨ 

Lorsque j’ai créé 𝑓𝑙𝑎̂𝑚𝑒 il y a huit ans, mon choix s’était porté sur la porcelaine –comme une évidence– pour la fabrication de mon 𝑓𝑙𝑎̂𝑚𝑒𝑜𝑖𝑟.

Cette matière m’a toujours fascinée.

La preuve encore ces jours-ci quand, au fil de mon parcours du PAD Design aux JEMA, mes grands coups de coeur ont été pour elle. 

Les JEMA, c’est quoi ?

Ce sont les Journées Européennes des Métiers d’Art, créées en 2002 par l'Institut pour les Savoir-Faire Français (ancien INMA) et destinées à rencontrer des artisans d’art, rentrer dans les ateliers, les manufactures, et découvrir des savoir-faire d’excellence à travers des démonstrations, des visites et des conférences.

𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑙𝑒̀𝑣𝑒 𝑎̀ 6ℎ30 𝑢𝑛 𝑠𝑎𝑚𝑒𝑑𝑖 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑃𝑎𝑟𝑖𝑠 ?

Pour assister à l’𝘈𝘤𝘢𝘥𝘦́𝘮𝘪𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳-𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦́𝘦 par la Fondation d'entreprise Hermès, consacrée cette année au 𝗽𝗮𝗽𝗶𝗲𝗿. Thème de rêve pour moi puisqu’il combine mon amour de toujours pour le support papier et ma seconde passion pour les métiers d’art et de savoir-faire.

𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑… 𝑣𝑖𝑡𝑒, 𝑣𝑖𝑡𝑒, 𝑣𝑖𝑡𝑒, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑟 !…d’aller admirer la réjouissante exposition 𝑀𝐸𝑅𝑉𝐸𝐼𝐿𝐿𝐸𝑆 ! à la Manufacture Nationale de Sèvres.

Fin de la journée 1/2 des Rencontres You&ME organisées par LVMH au Carreau du Temple à Paris.