Le 30 novembre 1925, l’𝘌𝘹𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘵𝘴 𝘥𝘦́𝘤𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘧𝘴 𝘦𝘵 𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦𝘭𝘴 𝘮𝘰𝘥𝘦𝘳𝘯𝘦𝘴 s’achevait, après avoir accueilli 15 millions de visiteurs en 7 mois.

Bien qu'il en manque (Dufrène, Groult, Patout, Arbus, Doucet, 𝘦𝘵𝘤.), ma série de portraits des grandes figures de l’Art déco touche aussi à sa fin.

Une étude menée en septembre 2025¹ révèle le poids de la motivation culturelle dans l’achat de biens de luxe : 88% des acheteurs français affirment ainsi préférer une marque qui valorise l'artisanat d'excellence et les métiers d’art (87% pour le client chinois et 82% pour l’américain).

𝐴𝑢-𝑟𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑙𝑎̀-ℎ𝑎𝑢𝑡 est un roman bouleversant de Pierre Lemaitre sur la Première Guerre mondiale et un film à fleur de peau d’Albert Dupontel. J’ai pleuré à chaudes larmes une bonne demi-heure en sortant de la projection...

Le regard doux cerclé de noir de Paul Iribe ne dit rien du talent excentrique de cette figure prolifique du luxe français.

Apprenti typographe à la revue « Le Temps », Paul choisit la voie du dessin et se forme aux arts graphiques à l’école des Beaux-Arts de Paris.

En marge de la très belle exposition que le MAD Paris consacre au centenaire de 1925, j'ai découvert 𝑫𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒍𝒖𝒙𝒆, écrit en 1929 par Paul Iribe, figure clé de l’Art déco.

Au crépuscule des années folles, ce texte prophétique pointe la fragilité du savoir-faire artisanal face à une production industrielle de masse et plaide la cause visionnaire de la “Marque France”.

En matière de design, comme en général, Philippe Starck a l’habitude de dire que «𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧».

Et c’est bien ce que fait depuis 3 ans le JAD, en encourageant la création artisanale en coopération. Ici, les pratiques s’enrichissent en dialoguant.

Ce dimanche matin, des malfaiteurs ont accédé à la galerie d'Apollon du Musée du Louvre par une fenêtre donnant quai du Louvre et ont dérobé neuf pièces de la collection de bijoux de Napoléon et de l’Impératrice : collier, broche, diadème…

𝐻𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑖𝑟, 𝑗'𝑎𝑖 𝑣𝑢 𝑃𝑎𝑢𝑙 𝐶𝑙𝑎𝑢𝑑𝑒𝑙 𝑎̀ 𝑆ℎ𝑎𝑛𝑔ℎ𝑎𝑖, 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝐽𝑜ℎ𝑛 𝑃𝑒𝑟𝑠𝑒 𝑎̀ 𝑃𝑒́𝑘𝑖𝑛, 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́ 𝑅𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛 𝐺𝑎𝑟𝑦 𝑎̀ 𝐿𝑜𝑠 𝐴𝑛𝑔𝑒𝑙𝑒𝑠, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝐽𝑒𝑎𝑛-𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡𝑜𝑝ℎ𝑒 𝑅𝑢𝑓𝑖𝑛 𝑎𝑢 𝐵𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑙. 𝐸𝑡 𝑗'𝑎𝑖 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑎𝑝𝑒𝑟𝑐̧𝑢 𝐴𝑙𝑏𝑒𝑟𝑡 𝐶𝑜ℎ𝑒𝑛 𝑎̀ 𝐺𝑒𝑛𝑒̀𝑣𝑒...

En réalité, j'étais au Mobilier national qui inaugurait 𝐋𝐞𝐬 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬, une très belle exposition sur le thème de "L'Ambassade de demain".

Vous vous souvenez de vos “années pâte à modeler” ?

Oui, vous vous en souvenez… de l’odeur d’abord, doucereuse... puis de la sensation de la pâte souple et élastique entre vos doigts, parfois un peu racornie et piquée de petits grains de saletés à force d'être malaxée…

Vous vous souvenez des formes prodigieuses auxquelles vous donniez vie : des zoos entiers et des planètes très lointaines !

Sans outil demandant une habileté particulière, vous aviez ce pouvoir magique d’imaginer des mondes, cette liberté fascinante de créer à partir de la matière.

La matière, par quoi tout commence, avec quoi tout prend forme.

“En 1954, quelques amis, Jean-Jacques Guerlain en tête, ont créé une association : le "Comité Colbert".

L'idée était simple : rassembler les entreprises du luxe français, artisanales, exportatrices et fabriquant en France…”

Vendredi soir dernier, j’étais invitée au salon 𝘼𝙧𝙩𝙞𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙙’𝙚𝙭𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚, un salon autant animé par la générosité de ses créateurs Miguel Duterrier et Isabelle de Lasteyrie que par l’enthousiasme des artisans qui y étaient réunis dans une sélection pointue.

Quel plaisir de ressentir chez chacun le bonheur authentique d’y prendre part et la ferveur d’un partage sincère ! 

Il était une fois un jeune garçon née en Italie dans une famille d'agriculteurs.

De son enfance rurale, au milieu des oliveraies et des champs de blé, il hérita de valeurs fondamentales : le respect de la terre, l’amour du travail bien fait, l’équilibre entre profit et prodigalité, la dignité humaine.

L’oeil qui frise de Paul Poiret semble presque vouloir s’excuser d’en faire trop… Car sous son air posé, il est en réalité un feu d’artifice créatif à lui tout seul.

Le luxe est allure, élégance, comme le cheval. On peut sauter les obstacles, dans le luxe, si les cavaliers sont entraînés, tiennent bien les rênes et savent nourrir l'animal.

Dans le luxe comme à cheval, il faut à la fois de la technique et de l'humilité.

Un sujet porteur s’est imposé au fur et à mesure de mon parcours durant la Paris Design Week.

Celui du siège.

Le siège, c’est l’exercice de style par excellence du créateur de mobilier.

Hier soir, Jérémy Pradier-Jeauneau a métamorphosé l'Hôtel de la Marine –de la cour jusqu'à la loggia– pour nous embarquer dans la traversée labyrinthique de son imaginaire onirique…

Quelle chance et quelle impatience de profiter à chaque rentrée de la 𝘗𝘢𝘳𝘪𝘴 𝘋𝘦𝘴𝘪𝘨𝘯 𝘞𝘦𝘦𝘬 avec sa promesse de belles rencontres et de coups de cœur inattendus !

Elle démarre aujourd'hui et se déroule jusqu'au 8 septembre, et un peu au-delà pour certaines expositions.

Parmi mes lectures d’été, une retient particulièrement mon attention : la très belle tribune signée par Alberto Cavalli (Directeur exécutif de la Michelangelo Foundation et directeur général de la biennale Homo Faber) dans GESTE/S à propos de la « philosophie de la transmission ».

Attention au départ ! Sur terre, en mer comme dans les airs, le luxe promet de beaux voyages…

Estimé à 1,4 billions de dollars en 2023, le marché international du voyage de luxe devrait doubler d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel de 7,9%*. Rien d’étonnant quand on sait par ailleurs que le voyage arrive en première position des dépenses préférées des UHNWI (ultra high net worth individuals)**.

Ce marché, qui se développe de façon dynamique avec des investissements majeurs, déploie aussi une manière plus lente de voyager. Le « slow travel », comme on l’appelle, semble en effet répondre à une envie d’expériences plus riches de sens, même lors d’un déplacement qui se doit d'offrir bien plus qu’une transition efficace entre un point de départ et une destination finale…

Cette semaine, pour continuer à célébrer le centenaire du mouvement Art déco, je vous présente non pas une figure en chair et en os, mais deux légendes de fer et de vapeur qui incarnent durant les Années folles l’art du voyage à la française et font rayonner à travers le monde la luxueuse esthétique Art déco.